Grégoire, directeur financier d'un groupe industriel, raconte avoir passé 44 heures en garde à vue pour avoir soutenu des manifestants croisés par hasard dans la rue.
Voila quelques mots de compassion qui lui ont coûté cher. Pour avoir lancé un simple «Bon courage!» à un jeune manifestant à l'oreille ensanglantée, interpellé par la police à l'issue de laManif pour tous de mercredi dernier, Grégoire a passé 44 heures en garde à vue. Une difficile expérience inédite pour ce directeur financier d'un groupe industriel… Avec onze autres opposants au mariage gay, il a été mis en cause, raconte-t-il encore ébahi, pour «dégradation de biens», «rébellion» et «violences avec armes sur personne dépositaire de l'autorité publique»…
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